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nilay, ocean eyes

Nilay Şahin
administrateur

Nilay Şahin

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› inscription : 24/03/2024
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› warnings : famille dysfonctionnelle, maladie
› triggers : violences (verbales, physiques, sexuelles), romantisation troubles (dépression, suicide)
› rp : dispo : 4 rps □ rp en week-end □ troisième personne, dialogue eng/fr, #8A4B39 □ caméléon sur la longueur (700/1500 mots) □ no pressure


nilay şahin

( identity card )
âge : thirty two; pendant longtemps, elle ne s'est que peu intéressée à son âge, nilay. l'envie de ne pas laisser la société et ses diktats créer une angoisse inutile — le passage aux trentes ans a toutefois laissé une marque et cette impression dégueulasse d'être en retard par rapport à ceux de sa génération. emploi, $$$ : captain of the sinking octopus; employée par l'entreprise quiet water, elle dirige son propre bateau de plaisance, nilay. elle n'est, en réalité, accompagnée que par deux autres membres d'équipage et ils ont principalement à faire aux touristes et quelques habitants de l'île qui ont parfois besoin de se rendre sur le continent. sa façon à elle de s'approcher d'une vie qu'elle ne connaîtra sans doute jamais — mais qui l'a longtemps fait rêver ($$). origines : turkish; la famille paternelle toutefois sur le continent depuis déjà quelques années et la famille maternelle, well, inexistante, semblerait-il. statut civil, sexualité : single, straight; la rupture a eu lieu il y a déjà de longs mois mais elle fait toujours aussi mal. c'était lui. c'était elle. ça n'aura pas suffi, pourtant. initiales soulmate : m.d; elle n'a pas réalisé tout de suite, nilay, qu'il portait ces deux lettres en guise d'initiales. prise dans le flot de l'amour débordant qu'elle lui portait. ça l'a frappée un soir et il a fallu d'un regard éberlué lancé pour comprendre, face à son sourire en coin, qu'il le savait depuis longtemps. ils s'étaient trouvés, enfin, et l'histoire aurait pu s'arrêter-là — mais non. c'est pas aussi facile. tw : famille dysfonctionnelle, maladie groupe : just my soul responding; sans dire qu'elle y croit réellement, nilay, mais elle ne peut pas dire qu'elle n'y croit pas non plus. pendant longtemps, elle s'était pas trop posée la question, curieuse de ces deux lettres qu'elle caressait quand la vie devenait trop et qu'elle oubliait dès que tout s'apaisait.

calme, assertive, affirmée, tendance à se complaire dans le confortable, autoritaire, pince-sans-rire, efficace, honnête, observatrice, taiseuse, à l'écoute, peu rassurante, bienveillante, méticuleuse, patiente, élégante, coquette, organisée, diplomate, altruiste, s'oublie vite

locataire(s) □ une chambre de disponible et, pour éviter d'y entasser des meubles, des souvenirs et la transformer en pseudo salle de sport, nilay, elle a préféré insister auprès de son père pour la louer. courte ou longue durée, ils ne sont pas regardants — l'annonce est, après tout, sur divers sites.

( endless story )

m o o d b o a r d


( one ) famille dysfonctionnelle famille de quatre. trois et demi — pas sûr que mom compte vraiment pour une entière. elle est toujours un peu lointaine, un peu absente, mom. comme si son esprit vadrouillait, retrouvait les terres turques ou une famille dont elle refuse catégoriquement de parler. there's nothing to say, dear. mom, elle refuse de parler turc, elle se tend lorsque baba le fait, par habitude ou par réflexe et pince les lèvres quand les parents de baba insistent. il ne faudrait pas perdre les origines, il est important que les filles puissent au moins comprendre la langue, à défaut de la parler tous les jours. nilay, elle a toujours été impressionnée par cette mère distante et présente, silencieuse et câline, peu démonstrative et aimante. elle savait pas comment l'aborder, mom. elle a essayé de forcer la conversation, les grands-parents, pourquoi ne pas y aller tous ensemble, essayer de les retrouver. le refus était catégorique, les mots critiques. no fucking way just get over it, nilay. elle a abandonné, nilay. s'est résignée une fois le gros de l'adolescence passée. ayda a eu plus de mal, elle. ça tempêtait, à la maison, les accusations, les reproches. et nilay et baba, au milieu, à essayer de tempérer. et puis nilay, seule. et puis plus personne. ayda est partie, mom s'est murée dans le silence. famille de deux. deux et demi. ( two ) maladie dix-sept ans et les rêves en grand. partir loin, explorer le monde, découvrir l'autre côté de l'eau. nilay, elle n'attendait que ça. arriver à l'âge des études et fuir, s'enfuir. apprendre d'autres langues — s'y essayer, du moins ; s'enrichir d'autres cultures, visiter les grands monuments. elle voyait la tour eiffel, le big ben, la statue de la liberté, les casino de vegas ; fuir les engueulades entre ayda et mom, l'ambiance électrique du foyer, s'en éloigner, espérer que tout serait apaiser quand elle reviendrait pour les fêtes, les anniversaires, quelques repas pourquoi pas. dix-sept ans et des espoirs piétinés. la faute de personne — ou la faute de tout le monde, elle ne le sait toujours pas. l'été approchait, elle prévoyait le voyage qui ne viendra jamais. un coup de fil de mom. baba's at the hospital. le sourire disparu, la main d'ayda serrée dans la salle d'attente. et le médecin, son air grave, sa voix basse, les larmes de mom. he's fine, considering. considérant quoi ? les mots lui ont échappé, à nilay. un peu trop complexes pour qu'elle les retienne mais elle a compris leur gravité, le côté inquiétant de ce qui arrivait à son père. coeur, risques, opération compliquée, greffe pour plus de sécurité. des expressions qu'elle n'avait entendu qu'à travers grey's anatomy et qui prenaient vie, là, chez son père. les recommandations, éviter le stress. beaucoup de repos. d'autres examens. naïvement, elle a cru, nilay, que ça allait rapprocher les trois femmes de la maison. que la peur de perdre baba leur suffirait pour cesser les cris, les disputes. ça n'a fait que les déloger. de la cuisine elles sont passées au jardin, dans la rue. par téléphone. là où baba ne pouvait pas les entendre. mais elles étaient là, toujours. ( three ) nilay, elle s'est occupée de son père et de la maison. mom n'a pas su tenir le coup, partagée entre l'envie de soutenir son mari, ses propres traumatismes gardés secrets et son besoin de respirer. elle est restée à la maison mais elle n'était plus là à la fois ; toujours dehors, dans des clubs, des randonnées, des activités qu'elle cumulait. ça a duré des années. ayda est partie et mom, elle a finit par l'imiter, finalement. la maison vidée, ne restaient que nilay et baba encore faible. nilay, elle a renoncé à ses rêves, endossé un rôle qu'elle aurait préféré laisser à d'autres mais baba méritait que quelqu'un reste malgré ses propres dires. elle a lâché les longues études, nilay, pour découvrir le monde du travail et pouvoir participer financièrement. des boulots saisonniers, souvent sur l'eau pour au moins pouvoir se vider l'esprit en journée à défaut de savoir le faire le soir. tous les jours, elle espérait que les choses puissent s'arranger ; tous les jours, baba lui disait qu'il allait mieux, qu'elle pouvait partir, vivre son grand rêve. et tous les jours, ils attendaient l'appel de l'hôpital pour dire que c'était bon, que la greffe pourrait se faire. et puis finalement, nilay, elle n'a plus eu envie de partir — c'est ce qu'elle se dit pour ne pas avoir de regret et c'est ce qu'elle affirme à baba pour qu'il n'ait pas de culpabilité. goodbye world. ( four ) elle n'a quitté la maison familiale qu'une fois son père greffé — il aura fallu des années sur liste d'attente ; un peu plus sereine bien qu'il ait un suivi fréquent et qu'elle n'ait pas su aller bien loin que le centre de portree. elle avait intégré quiet water sur un bateau quelques années plus tôt, savait pouvoir y faire carrière. on lui promettait son propre bateau de plaisance, le trajet qu'elle voudrait réaliser. ça lui suffisait. ( five ) baz, il a été son premier vrai crush. ce garçon à peine plus vieux qu'elle et qui dégageait un elle-ne-sait-quoi. il lui a fallu un moment avant de rassembler le courage de le lui avouer — peur de perdre cette petite amitié, peur de se prendre un râteau, peur d'être moquée sans doute aussi. alors elle a attendu, attendu, essayé d'envisager le bon timing, si tant est qu'il y en ait un. et c'est finalement quelques mois avant qu'il ne parte de skye qu'elle s'est lancée. un timide i like you a lot qu'elle espérait faire passer pour un murmure. elle a oublié sa réaction du moment, nilay, trop stressée à l'idée d'avouer pour la première fois de sa vie à un garçon qu'elle l'appréciait — combien elle l'appréciait. ça n'a rien gâché, entre eux, ils ont continué de se voir, jusqu'à quelques jours avant son départ. jusqu'à ce qu'ils évoquent ce mauvais timing et la possibilité de se retrouver, plus tard. baz, il lui a promis de rentrer régulièrement et elle imaginait déjà les premières vacances, nilay, ces retrouvailles espérées. elle se voyait déjà l'accueillir et débuter un quelque chose. et puis elle allait plus loin, elle se voyait même le rejoindre pour ses propres études et vivre sur le continent, non loin. sauf qu'il n'est jamais rentré, baz, pas même une seule fois. et elle n'est pas partie, nilay. son absence a laissé un vide dans son coeur, une sensation d'abandon. pas un mot, pas une excuse. ils s'étaient manqués et elle lui en a voulu de ce silence imposé. ( six ) malo, elle le rencontre à vingt-sept ans. pas un coup de foudre, à peine un béguin au début. il est sur le bateau et ils discutent. ils se recroisent en ville et ils échangent quelques mots. ils se retrouvent au marché et ils parlent encore. le crush est arrivé petit à petit jusqu'à devenir plus que ça, jusqu'à ce qu'il se lance et l'invite plus officiellement. pas de verre, pas de romance. une randonnée durant laquelle les mains s'effleurent et les sourires se ratent. l'amour s'installe et le couple se forme. les colères apparaissent, les reproches aussi mais chaque prise de bec est regrettée, discutée et ils apprennent à mieux communiquer, l'un avec l'autre. elle apprend la patience à ses côtés, il apprend à ne plus fuir au moindre obstacle. ils s'apprivoisent et s'encouragent et elle entrevoit un avenir avec lui, the whole thing. et par hasard, alors qu'ils sont blottis sur le canapé, elle aperçoit les initiales au creux de son poignet, à malo. n.s. et elle réalise alors qu'il a celles qu'elle porte sur sa peau. il sourit et hausse les épaules — malo, il n'est pas le genre à y croire, pas le genre à avoir laissé un tatouage dicter quoique ce soit. elle est surprise mais ça fait sens. elle se plaît à imaginer que c'était écrit, que leur histoire était écrite, qu'ils sont maintenant indivisibles. lui, elle. elle se projette encore davantage, nilay, s'accroche peut-être trop. les reproches sont toujours là mais elle ne se bride plus parce qu'ils sont destinés à finir ensemble, peu importe ce qu'elle dira, peu importe ce qu'il se passe, ils survivront. jusqu'à la dispute de trop, jusqu'à ce i can't do it anymore qui la glace. elle lui demande pardon, lui dit que ça peut encore s'améliorer mais la décision est prise. elle a le coeur lourd quand il annonce qu'il va aller vivre chez un ami le temps de trouver autre chose mais elle ne cherche pas à le retenir. sa chance, elle l'a laissée passer. mais elle ne comprend pas, nilay. c'était lui et elle, ils l'ont tatoués sur la peau, quel est le sens de cette histoire ? ( seven ) c'est à bord du sinking octupus qu'elle le revoit pour la première fois en dix ans. baz weddell. elle l'a aperçu de loin, reconnu et choisi de l'ignorer — il avait choisi, baz, il l'avait quittée avant même que quoique ce soit ne débute entre eux, maintenant c'était à elle. elle comptait bien faire sa vie et puis son équipe l'a fait demandée. a fight between two passengers, cap. et bien sûr, baz était l'un d'eux, cet abruti.

en vrac le réconfort, elle l'a toujours trouvé dans l'eau. natation ou navigation — il n'est pas de hasard si c'est ce métier dans lequel elle reste coincée. paradoxalement, elle n'a jamais aimé rester là où elle n'a pas pied trop longtemps ou observer un horizon sans qu'il n'y ait de terre à vue d'oeil. la sensation de vertige et d'immensité et de end of the world lui donne des angoisses. □ elle voudrait lire davantage, nilay. retrouver cet intérêt pour la littérature qu'elle avait, plus jeune. les romans épiques et les grands espaces américains, les tours du monde à travers les lignes. mais elle ne prend plus le temps, à présent, et cumule plutôt les livres sur une étagère sans qu'elle ne les ai ouvert. □ le réflexe quand elle rentre chez elle après le boulot : se débarrasser de ses chaussures. le même quand elle se doit de porter des talons. pieds nus est toujours une option — toujours la meilleure option. □ un aquarium dans le salon de la maison, où s'épanouissent divers poissons. elle peut y rester des heures à les regarder. la passion de son père, elle les lui laisse avec plaisir, mais elle s'amuse toujours de leur danse. □ la garde-robe composée majoritairement de robes de soirée qu'elle achète sur un coup de tête pour ensuite regretter de ne pas avoir l'occasion de les porter. il lui arriver d'en revêtir une, chez elle, juste pour le plaisir de le faire — et se rassurer quant au fait que son argent n'ait pas été déboursé inutilement. □ mom vit toujours sur skye et ils sont restés en contact. il n'y a pas eu de divorce, juste une séparation officielle et un fragment d'amour. une fois par mois, ils mangent ensemble et les non-dits pèsent lourds sur la nourriture mais ils font semblant. ils sont devenus doués pour ça. □ si malo a quitté l'appartement qu'ils avaient en commun, nilay n'a pas su rester y vivre. elle est alors retournée dans la maison d'enfance, avec son père. c'est étrange d'y retourner à presque trente-deux ans, il y a comme un goût d'échec qui ne passe pas. □ familière des white noises depuis petite, souvent plus inquiète qu'elle ne veut l'admettre, il n'est pas rare qu'elle s'endorme avec des vidéos black screen ocean waves ou thunder noises lancés sur son téléphone. □ elle sait paraître plus forte qu'elle ne l'est en réalité, nilay. toujours affirmée, le genre à ne pas se laisser marcher sur les pieds. elle s'affirme et s'impose et sait quand il est préférable de remettre à sa place et quand il vaut mieux laisser parler les imbéciles — personne ne se doute qu'elle est terrorisée de l'inconnu, qu'elle ne changerait ses habitudes pour rien au monde et tant pis si ça l'enferme dans une vie qui ne lui plaît qu'à moitié, tant qu'elle s'en contente. □ un tatouage, un seul, juste au-dessus du coude droit. une vague minimaliste pour représenter cet élément qu'elle adore tant. □ outre la natation qu'elle exerce régulièrement, elle essaie de se mettre au tennis depuis trois ans. sans grand succès jusqu'à présent (il lui manque des partenaires de jeu qu'elle affirme en guise d'excuses).

( player one )
pseudo, prénom : atlantis, manon will do fuseau horaire : français inventé ou pl : inventé crédits : mneverland@tumblr partie libre :  sleepy (that's me right now)