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baz, [swim back]

Baz Weddell
administrateur

Baz Weddell

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weddell bastian

( identity card )
âge : (trente-quatre ans), plus proche de trente-cinq, le 16 avril qui l'attend au tournant. à son âge, son père avait deux enfants de plus de cinq ans, ça lui retourne toujours le cerveau. pas qu'il y pense, aux enfants, de toutes manières, mais le temps semble passer différemment, maintenant, à moins que ce ne soit lui qui ait loupé l'arrêt adulting, trop occupé à regarder par la fenêtre du train. emploi, $$$ : les études et les sacrifices ne représentent plus rien, ce pour quoi il a tout lâché finalement abandonné (aussi). au bout de cinq ans d'études à Edimbourg, il a pu s'établir en tant que consultant en sécurité informatique durant un peu plus de six ans, l'occasion de parcourir une partie du Royaume Uni, jusqu'à ce que la distance ne lui pèse trop, jusqu'à ce que Skye ne le rappelle et qu'il prenne le pari de travailler exclusivement depuis l'île — un plan à moitié réfléchi, et la connexion défaillante le lui a bien fait comprendre. au bout d'un an de galère et la perte progressive de ses contrats, il a été embauché par une connaissance pour s'occuper de (petits travaux extérieurs sur l'île), apprenant majoritairement sur le tas. ($$), l'occasion, peut-être, de racheter la moitié de l'entreprise d'ici peu, mais encore faut-il qu'il se décide quant à la pérennité du projet. origines : proud scotsman, quand bien même est-il plus (anglais), la famille installée sur l'île depuis plusieurs générations, au point que certaines en ont oublié la langue britannique au profit du gaélique. statut civil, sexualité : (célibataire, bisexuel), les priorités tout à fait ailleurs, excepté peut-être lorsqu'il fréquentait l'université. le mal du pays adouci par certaines rencontres ces quinze dernières années, qui n'ont pour autant pas su le tenir éloigné de chez lui. c'est peut-être pour cela qu'il s'est laissé tenter par ce réseau stupide, prouver qu'il n'a pas fait le mauvais choix, encore une fois, tout plaqué sans raison, pour un bout de terre. prouver que c'est ici qu'il doit être, par le biais d'un hasardeux match lovegram s'il le faut. initiales soulmate : (s.w.), cela dit il refuse de croire que son frère est son âme soeur et prendrait n'importe quel s.w. à la place. il a envisagé des années durant que les lettres correspondent à autre chose, peut-être les voit-il à l'envers, serait-ce m.s. ? mais il n'a pas pu percer le secret et les années l'en ont quelque peu lassé. tw : réponse ici, merci de garder la balise tw groupe : (just my soul responding), c'est son côté logique, en un sens, l'incapacité à croire qu'ils sont tous tatoués sans raison. de là à se laisser embarquer dans la recherche de l'amour inconditionnel, c'est un peu trop fort pour lui, quoi qu'il reste curieux sur la part de vérité dans toutes les histoires entendues. tout au plus, il rêve de lever l'ambiguïté quant au fait que son frère, sully, puisse être son âme soeur, that's just too much.

distrait, bienveillant, discret, émotif, aventureux, indécis, curieux, susceptible, envieux, volontaire, rancunier, obstiné, honnête, impulsif, éloquent, réaliste, créatif

samaritain.e □ il en a ce souvenir très clair, tellement clair que la moitié est probablement inventée, imaginée, à force d'y penser. une bonne âme, un jour, il y a au moins vingt ans, qui nourrissait les mouettes et a recueilli un oisillon blessé. ils en ont pris soin ensemble et ç'a eu un impact remarquable, sur Baz, qui n'a jamais cessé de s'arrêter devant chaque bête blessée, quand bien même ne retombe-t-il plus sur le prénom de cette influence positive.

( endless story )
[ moodboard | playlist ] baz, parfois buzz, il répond à tout, même si bastian est loin d'avoir sa préférence. not much else to do here growing up, c'est comme ça qu'il explique sa passion du vtt. aujourd'hui encore, il disparaît des journées entières sur les terrains les plus accidentés de skye. il n'a jamais beaucoup apprécié l'affluence touristique, sans doute parce que son père a perdu son job pour un caprice, faire de la place, faire plus beau, plus attrayant. sans doute parce qu'ils ont vécu dans une maison à peine habitable pendant plus d'un an, quand il y avait toujours tant d'argent à injecter dans les hôtels. malgré des grands-parents maternels ne parlant que le gaélique, il n'a jamais tout à fait pris la main et ne connait que de vagues expressions communes qu'il prononce de manière hasardeuse. il change constamment de chanson préférée, baz, mais il revient toujours à song for zula. à défaut d'être particulièrement intéressé par son style, baz, il est capable de réparer tous ses vêtements de quinze façons différentes. il le fait souvent à la va-vite, cela dit, reprise plutôt qu'il n'enjolive, quoi qu'il lui arrive de broder. lorsqu'il ne travaille pas et n'est pas perdu dans la nature avec son chien, il a généralement le nez dans un bouquin, sa dernière résolution en date étant de lire les classiques de la littérature britannique.

1. Sully Weddell a vu le jour deux ans avant son frère. Deux ans et demi, pour être précis, parce que ça compte, bien sûr, et demi, ça le rend encore plus grand, encore plus responsable. Ca le rend important, et il l'est, il est la meilleure personne que Baz ait jamais rencontrée, le meilleur frère que l'on puisse demander. Ca ne l'empêche pas, Baz, de se persuader que ses parents leur ont simplement fait une mauvaise blague en lui attribuant un prénom commençant par la lettre B ; B.W., comme sur le poignet de Sully. Ils ont eu de la chance que lui naisse avec les initiales S.W., c'est tout. De toutes manières, Sul', il croit pas à ces choses là, ne mettant le sujet sur la table que pour froisser le cadet, ce qui ne manque jamais de réussir.
On pourrait pourtant s'y tromper, à la façon qu'ils ont de se complémenter, à cette relation qu'ils ont la chance d'avoir, et que leur sang seul ne peut expliquer.
Ils ne pourraient cela dit pas être plus différents. Sully Weddell est une légende, populaire et adoré, l'image bien étudiée au fil des années, la réputation gardée depuis l'adolescence. Baz, lui, se fond joyeusement dans la masse, sans jamais vouloir (ni savoir) se faire remarquer.

2. Les parents ont tenté de cacher la misère, ils y sont presque parvenus, mais il a fallu déménager, alors que les garçons entraient dans l'adolescence. Papa a perdu son job, maman a dû en trouver un, et il a fallu quelques douze mois pour retomber sur leurs pieds, mais ils l'ont fait. Baz, même s'il n'a jamais eu les mots pour le dire, il admire ses parents. Ils ont fait de leur mieux, il le sait, tout le monde le sait. Il est parti quand même, et c'est ce qui reste en travers de la gorge, malgré les années, malgré toutes les fois où il a répété qu'il ne partait pas à cause de quoi que ce soit. Il est parti, c'est tout, et ç'a été mal accueilli. Ca l'est toujours.
Mais on ne parle de rien, chez les Weddell, les mots restent sous les crânes taiseux, les tensions transparaissent par moment mais ne sont jamais exposées, décortiquées. Résolues. Il est pareil, Baz, ou peut-être n'a-t-il simplement pas d'explication à offrir, rien qui puisse lui permettre de se faire pardonner, en tout cas.

3. Nilay aussi, il l'a laissée derrière. Loin dans le rétroviseur, la même promesse qu'aux autres sortie de ses lèvres convaincues. Il allait revenir, souvent, et, dès la première fois, il lui dirait. Plus qu'un i like you too, plus qu'un we'll see where this goes.
Il n'avait jamais trop osé la regarder, Nil, avant qu'elle ne fasse le premier pas, au point qu'il n'a pas réciproqué, lorsqu'elle s'est déclarée. Il a souri et hoché la tête, comme s'il savait, là où il ne faisait qu'espérer, et puis reculer, à mesure que la date approchait. Le diplôme, et puis le départ, et il ne pouvait savoir quelle vie après, prévoir. Il a fini par prendre le risque, convaincu, au final, qu'ils trouveraient un moyen — faith, maybe, même si les initiales ne collaient pas. Mais il n'est pas revenu.
Il ne l'a revue qu'il y a cinq ans, une première impression comme il en a le secret. Il a presque (le presque étant très important, selon lui) jeté un autre passager du bateau par dessus bord. Pour sa défense, la journée avait été longue, les émotions étaient en vrac, il rentrait pour la première fois, et le touriste avait sa caméra dans son espace, faisait aboyer son chien, et n'avait aucune intention de se décaler sur un bateau pourtant bien assez spacieux pour eux deux. Il n'a pas pu lui parler, Nilay, pas après ça.

4. Edimbourg, ç'a tout de suite été le mal du pays, alors même qu'il n'avait quitté que son coin de celui-ci. Tout de suite. Il serait rentré par le premier train s'il l'avait pu. Il ne serait pas revenu, s'il était rentré. Alors, les premières vacances venues, il n'est pas rentré. Question d'habitude, s'est-il convaincu, et puis les prochaines sont arrivées, et les suivantes encore. Il n'a même pas passé un week-end sur Skye, en cinq ans. Il a acheté un billet, un fois, et puis il a changé d'avis.
Jusqu'à la fin des études, a-t-il annoncé, trouvant toujours une excuse, une raison plus ou moins convaincante, jusqu'à ce qu'on ne lui demande plus, personne ne se faisant plus d'illusion quant à son abandon total et définitif. Sur le frigo de ses parents se sont accumulées des cartes postales des villes par lesquelles il est passé, villes pourtant si proches. Une façon de garder le contact, de donner des nouvelles, et de montrer qu'il était si occupé, Baz, à travailler, obligé de bouger constamment, impossible de rentrer, n'est-ce pas ? Même s'il était si proche.
Eux non plus n'ont jamais fait le déplacement. N'était-il pas trop occupé, de toutes façons, s'entend-t-il déjà dire s'il venait à soulever ce point. Eux non plus, excepté Sully, qui n'a jamais rien dit, s'est contenté de venir le rejoindre puisque Baz ne le daignait pas. Et, en dix ans, pas un seul mot sur les raisons.

5. Sibyl était la plus frêle, toute petite et majoritairement ignorée par le reste des visiteurs. Comme si elle n'allait pas s'en remettre, rester faible, malade. C'est ce qui l'a fait la choisir. Voilà qu'il se retrouvait avec une minuscule dalmatien, quand l'ami avec lequel il parcourait le refuge était venu chercher un chat. Il aurait dû savoir qu'y entrer signifierait forcément signer. Mais il ne l'a jamais regretté, que du contraire, elle a été le critère décisif pour son retour, adoptée quelques semaines avant son déménagement sur Skye, alors qu'il hésitait déjà. Alors qu'il savait, au fond, déjà. Elle avait besoin de plus que son petit appartement, la vie d'une ville à l'autre, douze heures pas jour devant son pc. Elle avait besoin de la même chose que lui, le grand air et les étendues vertes, la montagne, les plages; Skye.
Sibyl Vane de son nom complet, même s'il l'appelle Sib la plupart du temps. Elle est toujours avec lui, même sur les chantiers, il dit toujours qu'elle a besoin de se dépenser, et ce n'est pas faux, mais tout le monde commence à se douter que c'est surtout lui, qui a besoin d'elle.

6. Il s'est installé à l'étage d'un magasin de vêtements, avec lequel il ne partage qu'un couloir. C'était supposé être temporaire, l'intention de se trouver une maison dans un coin plus reculé de l'île, un jardin pour Sib, si ce n'est toute une plaine. Et puis il a eu d'autres soucis, Baz, et l'idée de pouvoir se payer une maison est devenue un vieux souvenir. Skye, malgré tout ce qu'elle a à offrir, n'est pas le lieu idéal pour le télétravail, il le savait, il a quand même essayé. Peut-être qu'il voulait changer de vie, du tout au tout, peut-être qu'il s'en doutait. Il ne le dit pas, Baz, à vrai dire, il ne le sait pas. Il ne sait pas ce qu'il cherchait, après avoir lutté tant d'années pour rester éloigné, pour faire quelque chose. Il n'a jamais voulu être ce qu'il est devenu, ou du moins n'a jamais cru que ce serait une bonne idée. Son père n'a-t-il pas tout perdu ?
Il a voulu faire mieux, s'assurer qu'il n'aurait jamais le même problème, and here he is. Faith, right ?
Un diplôme en poche mais rien à en faire, c'est peut-être mieux que rien. C'est une sécurité, sans doute. Ou rien qu'une perte de temps.

( player one )
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